30 Mai 2025
Comment ?! 😮 Il existe une quarantaine d'espèces de Brassicacées en Ile-de-France et Notes de Terrain en a présenté seulement 12 ! Bon, il est temps de recruter ! 😄
A quoi reconnaît-on une Brassicacée, déjà ? 🤔 Ah oui ! 😊 :
Regardons attentivement ! 🧐 Il doit bien y avoir une Crucifère dans le coin... Aaahh ! En voilà une ! Avec ses 4 pétales jaunes, elle a un bon air de Crucifère ! 😊
Regardons de près !
Cela commence bien : 4 beaux pétales et 6 étamines ! 😊 Il est vrai que les pétales ne sont pas positionnés en une belle croix... 🤔 Peut-être que la plante n'est pas très bien réveillée ! 😅
Mettons cette observation de côté et regardons les étamines : voit-on bien 4 grandes et 2 petites étamines ?
Pour le savoir, entrons dans le cœur d'une fleur ! Commençons par en isoler une :
Et voyons ce qu'elle protège dans ses pétales et sépales et les retirant délicatement.
On voit que le compte est bon : 6 étamines dont 2 sont (légèrement) plus petites.
On en profite pour admirer un joli nectaire vert et tout rond. Les nectaires, situés à la base des pétales, contiennent du nectar qui attire les insectes. Ceux-ci plongent profondément dans la fleur, tête la première, pour les atteindre et se couvrent de pollen au passage 😅. Ces braves insectes jouent ensuite leur rôle de pollinisateur en allant butiner une autre fleur un peu plus loin, emportant le précieux pollen. Les fleurs de Brassicacées sont en général bien généreuses en nectar.
Si on écarte les étamines, on fait apparaître la partie femelle de la fleur appelée gynécée (ou pistil) composé :
Après la fécondation, l'ovaire se transforme en fruit et les ovules (situés dans l'ovaire) se transforment en graines.
Les sépales sont au nombre de 4. Chez l'espèce de cet article, deux sépales portent une petite bosse à leur extrémité et deux sépales n'ont pas de bosse. Cela fait comme deux petites oreilles aux boutons floraux 🙂.
Jetons un œil aux feuilles pour vérifier qu'elles sont bien alternes !
Très bien, c'est validé pour les feuilles ! 😄
Il reste à vérifier que le fruit est bien une silique (le fruit typique des Brassicacées) : un fruit sec, déhiscent (qui s'ouvre) à deux compartiments séparés par un septum translucide (une membrane), s'ouvrant à maturité par deux valves pour libérer les graines. Selon les espèces, la silique peut être longue (comme un petit bâton), arrondie et plate (comme un disque *) ou encore en forme de cœur.
* la silique est alors appelée silicule.
Bon, il est un peu tôt dans la saison 🤔 Les fruits sont encore bien jeunes, mais on voit qu'ils se développent tout en longueur. On distingue encore les différentes parties de l'ancien gynécée : stigmate, style et ovaire. La forme que prennent les jeunes fruits ressemble fort à de futures siliques 😅
Allez, on valide aussi pour les siliques ! Nous avons bien affaire à une espèce de Crucifère ! 🙂 La question suivante est quelle Crucifère ? 😅
Il s'agit de la Barbarée (Barbarea vulgaris).
Comment la reconnaître ?
La Barbarée se repère facilement par :
******* Exercice : les photos suivantes sont-elles des photos de Barbarée commune ?
A vous de jouer aux détectives ! 😄
endroits humides | |
B. intermedia (extrêmement rare) |