26 Juin 2016
Pas facile de profiter d'un dimanche non pluvieux, ces temps-ci...
Un mélampyre des prés (Melampyrum pratense) s'est présenté à moi à moitié caché dans la mi-obscurité du sous-bois où les faibles rayons du soleil avaient du mal à se frayer un chemin. Résultat: ça fait des photos un peu tristounettes...
Le mélampyre des prés est très facile à reconnaître : ses fleurs jaunâtres forment des duos, militairement disposées côte à côte, et surveillant les alentours tournées toutes dans la même direction, la bouche ouverte...
Inutile de chercher le mélampyre des prés dans les prés ! Sa localisation de prédilection est le sous-bois, acide si possible!
Comment reconnaître le mélampyre des prés ?
Les étamines sont bien cachées sous la lèvre supérieure. Elles peuvent prendre une couleur rougeâtre et se voir par transparence.
Autrefois classé dans la famille des scrofulariacées, le mélampyre fait maintenant partie de la famille des orobanchacées (comme l'euphraise déjà rencontrée sur ce blog). La famille des orobanchacées regroupent des plantes parasites comme l'orobanche.
Le mélampyre est une plante hémiparasite : elle est capable de photosynthèse car elle possède de la chlorophylle (ses feuilles sont vertes), mais elle puise une partie des substances nécessaires à son développement dans une plante hôte. Le mélampyre peut parasiter différentes plantes.
Le nom mélampyre vient du grec qui veut dire "blé noir" car ses graines ressemblent à un grain de blé noir - à vérifier sur le terrain, bien sûr !