13 Décembre 2014
Pour cet article sur le grimpereau des jardins, je vous demanderai un peu d'indulgence : je n'ai pas un zoom assez puissant pour tirer le portrait des petits oiseaux qui se camouflent tout en haut des arbres et qui, en plus, me narguent sans broncher !
Je vous demanderai donc un petit effort pour localiser l'oiseau sur mes photos !
Le grimpereau photographié, se sentant épié, est resté de longues minutes accroché au tronc de l'arbre, à 5 mètres de hauteur, sans bouger, et tout en me regardant ! Il s'était surement aperçu de ma présence et mon regard insistant lui avait imposé une totale immobilité afin de ne pas trahir sa présence.
Mon premier grimpereau, j'avais pourtant eu tout le loisir de l'observer : dans un square parisien, un beau dimanche matin, monsieur grimpereau était posé sur le tronc d'un petit arbre,
complètement absorbé par sa recherche de petits insctes à se mettre dans le bec... Il était complètement impassible à ma présence.Contrairement à la sitelle torchepot qui peut circuler sur le tronc la tête en bas, le grimpereau grimpe tête en haut, vers le sommet de l'arbre ou vers l'apex de la branche.
Il existe 2 espèces de grimpereaux en France : le grimpereau des jardins et le grimpereau des bois. Le premier est beaucoup plus fréquent que le second. Le seul caractère de distinction entre les 2 espèces est leurs chants, très différents, mais là, c'est une question d'expert...
J'ai déduit que le grimpereau photographié était de l'espèce "des jardins" car on ne trouve pas de gimpereaux des bois en région Ile-de-France, tout simplement...
Le grimpereau présente :
Pas de dimorphisme sexuel.
sur le tronc lui-même, profitant d'une anfractuosité de l'écorce ou d'une écorce soulevée. Parfois très bas, plutôt à trois ou quatre mètres du sol | |